Articles

Tout meurt, tout renaît

TOUT MEURT, TOUT RENAÎT L'aurore suit la nuit L'éveil remplace le sommeil Le printemps suit l'hiver L'arbre nouveau grandit Sur les cendres de l'ancien Tout meurt et tout renaît Ainsi en est-il de l'Homme La nature est un livre ouvert Qui rend hommage à Dieu Elle est aussi un hymne Au Christ ressuscité Comme la graine doit mourir Pour que naisse la fleur La chenille doit mourir Pour que naisse le papillon L'âme, semblable à la fleur Doit croître de l'Intérieur Elle vit dans les ténèbres La mort du corps la délivre Apparaît alors la lumière La lumière de l'éveillé Avide et assoiffée L'âme boit au calice divin Et rejette cette enveloppe terne Qu'on appelle le corps humain Elle s'élève, délivrée, majestueuse Vers sa Source, vers son Créateur

Le projet de loi sur la laïcité de l'État

  LE PROJET DE LOI 21 SUR LA LAÏCITÉ DE L'ÉTAT Dans le débat sur la laïcité de l'État, ce que je ne comprends pas, c'est le fait que les opposants à ce projet de loi nous répètent constamment que l'État peut être laïc, mais que les personnes, incluant les employés d'État, peuvent porter un signe religieux en tout temps, même au travail. Posons-nous les questions suivantes : Qu'est-ce qu'un État ? Dans le Larousse, l'État est une nation soumise à un gouvernement et à des lois communes. Qu'est-ce qu'un (ou une) employé(e) d'État ? C'est une personne qui travaille pour l'État. Qu'est-ce que la laïcité ? C'est un système qui exclut les Églises de l'exercice du pouvoir politique ou administratif et notamment de l'organisation de l'enseignement. On constate donc que l'État n'est pas un monument quelconque ; ce sont des personnes au service de la nation. Prétendre qu'un employé d'État puisse por

Une race divine

Ce poème m'a été inspiré par la lecture d'un livre, intitulé : Anthologie de la poésie grecque, particulièrement par le texte du philosophe grec Cristias, qui a vécu au v' siècle avant notre ère, soit : La religion, police supplétive. En ce temps-là, on ne parlait pas de Dieu, mais des Dieux. Même la Bible fait référence aux Élohim (les Dieux) dans la Genèse. UNE RACE DIVINE Les hommes vivaient, sans connaître de lois À la façon des bêtes, la force était leur roi Pas de récompense pour ceux qui étaient bons Et pour tous les méchants, aucune punition Puis vinrent les lois, un flot de châtiments Pour que la justice serve de gouvernement Et que l'insolence soit soumise à l'arbitrage Que les coupables paient pour les dommages Mais les lois n'empêchaient, il va de soi Que les méfaits commis à la face des rois Certains faisaient le mal, tout en se cachant Les gens à l'esprit vif, bien évidemment Un homme eut l'idée de créer les Dieu

Le Québec, sa culture, sa langue

Le  Québec, sa culture, sa langue La langue est, sans contredit, le premier critère de la culture dans une société. Ce qui distingue une société d’une autre, c’est la langue parlée par la majorité. C’est par la langue que les gens communiquent entre eux, qu’ils s’identifient et vivent. La langue est donc d’une importance capitale, car c’est elle qui tisse les liens par lesquels les citoyens se reconnaissent comme société. Ainsi, ce qui identifie les russes, les italiens, les espagnols, etc., c’est la langue parlée à l’intérieur de leurs frontières. Il serait pratiquement impossible de vivre en permanence dans un de ces pays sans comprendre la langue parlée par la majorité. Comment vivre en permanence en Russie sans comprendre le russe ? Au Québec, la langue de la majorité est le français. Cette langue est d’autant plus importante que le français ne représente qu’une infime minorité (3%) sur le continent nord-américain. Les francophones sont regroupés dans une des dix provinces du Canad

Ô femmes!

Ô femmes! Exquises beautés De ce bel univers Reines incontestées Aux charmes divers Vous dont la grâce Mêlée à vos atours Embellit l'espace Et comble nos jours Aux heures ardentes Du joug quotidien Vous venez aimantes Consoler nos chagrins Vous, mères dévouées Se donnant sans compter Vous, femmes passionnées Brûlantes de volupté Que de griseries Dans vos bras adorés Que serait notre vie Sans vous, femmes chéries?

Je pense, donc je suis!

  JE PENSE, DONC JE SUIS! Il s'agit d'une citation du philosophe français René Descartes (1596-1650), selon laquelle aucun doute n'est possible, si j'affirme: « Je pense, donc je suis! » C'est une formule, basée sur la logique, qui est claire et irréfutable. Descartes n'écartait pas le doute, au contraire! Le doute cartésien n'était pas frivole, mais méthodique. Ce doute était nécessaire pour balayer les fausses croyances et pour se rendre à l'évidence. À la différence des sceptiques qui doutent, souvent sans raison, Descartes doutait pour parvenir à la vérité et pour édifier une science sur des bases solides. Ceux qui affirment ne croire en rien, ne peuvent quand même pas mettre en doute leur propre existence, ni le fait qu'ils sont des êtres pensants. Il n'est pas nécessaire d'être un génie pour comprendre que si l'homme existe, c'est qu'il a existé, au préalable, dans la pensée d'un créateur, peu importe le nom qu'on

Le coopératisme

LE COOPÉRATISME Notre société inégalitaire, où la richesse est concentrée dans les mains d'une petite minorité, engendre des problèmes majeurs. Il est impossible qu'une société fonctionne de cette façon. La solution réside dans le pouvoir à partir de la base et non pas à partir du sommet. Tous les aspects des rapports de l'homme avec l'homme doivent être revus. Si cette tâche est accomplie avec succès, il y aura davantage de coopération et non de division entre les hommes. La coopération est non seulement un besoin, elle est une nécessité vitale. Notre société, gravement malade, engendre une jeunesse sans foi, ni loi, ainsi que de graves problèmes sociaux. Les inégalités criantes, qui existent au niveau de la répartition de la richesse, donnent naissance à des tensions qui se règlent dans la criminalité et la violence. Il n'y a rien de plus dangereux que la situation actuelle, où les dirigeants n'ont plus de principes moraux. Le citoyen en vient à la réflexion s